Écrivain

Écrire - Marcher - Transmettre
Aujourd’hui est mon aventure

« Écrire, marcher, transmettre. » Trois verbes qui dessinent ma vie et mon parcours d’écrivain.
Depuis mes premiers textes d’adolescent jusqu’à mes romans et mes récits de vie, les mots sont devenus mon souffle et ma boussole.
J’écris pour comprendre, pour relier, pour partager.
Chaque livre, chaque rencontre, chaque pas posé sur un chemin est une manière de dire le monde autrement.

Écrire, tout simplement

Écrire. Tout simplement écrire pour moi. Uniquement pour moi.
C’est ainsi que mes premiers textes ont vu le jour, au collège, alors que j’étais interne dans une institution religieuse. L’écriture fut ma fuite : du quotidien, de la rigueur, du dogme.
Je me réfugiais dans mes cahiers Constellation, avec un buvard glissé entre les pages, et un stylo plume Parker que je vénérais.

Les premiers mots : refuge et découvertes

Écrire fut une joie silencieuse.
Je racontais tout : balades dans les parcs, traversées matinales de la ville, moments de solitude d’un interne le dimanche soir.
Les cours me barbant sauf en français, histoire et géographie, je me plongeais dans les mots. J’explorais le dictionnaire Larousse, sautant de définition en définition, laissant germer des phrases dans ma tête.

Lettres et carnets : l’écriture intime

J’écrivais aussi des lettres, parfois amoureuses, toujours sincères.
Le crissement de la plume sur le papier, le soin de l’adresse et du timbre, l’envoi dans la boîte aux lettres : autant de rituels qui faisaient grandir ma passion.
Mon Parker était mon fidèle compagnon.
Mes carnets de l’époque ont disparu, emportés par quelques déménagements, mais les souvenirs restent intacts.

De la lecture à l’apprentissage du monde

Face à des professeurs peu encourageants, je trouvais refuge chez les auteurs d’aventure.
Leurs mots nourrissaient mes rêves, mes explorations imaginaires.
Mes notes chutaient, mais mon désir d’écrire se renforçait.
La lecture devenait une école silencieuse, un apprentissage des histoires et des émotions.

Vie professionnelle et dépassements de soi

Je courais, j’écrivais, je vivais. Intensément.
Courses à pied, montagnes, ultra trails, et les pauses pédestres lors de randonnées solitaires.
J’avançais dans une vie professionnelle qui ne me ressemblait pas.
Puis je suis parti marcher. Une première fois.
Longeant un canal et marchant sur le chemin de halage.
À l’horizon, la capitale.

Le marcheur qui écrit

La marche longue distance est devenue une inspiration.
Chaque randonnée, chaque long chemin de plusieurs semaines me donnait matière à écrire.
Carnets en main, je notais les paysages, les rencontres, les instants suspendus.
La marche me reconnectait à moi-même, aux autres et au monde.

De la quête de soi à l’écrivain

Un départ outre-Atlantique. Une entreprise créée.
Un manque de temps pour moi.
Une notion de myocardite et un burnout m’ont forcé à reprendre ma vie en main.
Avec un carnet noir intitulé « Enfin la liberté ! », je retrouvais mes notes, mes récits, mes marches.
Peu à peu, la confiance revenait. Je mis un point final à un manuscrit, lu et encouragé par un groupe de lecteurs.
Mon premier roman, « Le Poids du Sac », fut publié au Québec, auto-édité en France et distribué en Belgique.
La rencontre avec les lecteurs, les dédicaces, les retours enthousiastes : je comprenais que toutes ces années m’avaient guidé vers ce livre.

Écrivain, marcheur et biographe

Publier m’a permis d’oser continuer à écrire.
Depuis, mon deuxième roman, « Nos Mains Resteront », a été publié.
Et je transmets les histoires de vies en tant que biographe, témoin des expériences uniques et des parcours qui se racontent.

Aujourd’hui

J’avance sur deux voies parallèles : celle de l’écrivain-marcheur, inspiré par les sentiers et les rencontres, et celle du biographe, témoin des histoires vraies qui seront transmises.

À mon bureau, j’écris toujours à la plume, parce qu’entre l’encre et le papier se tisse une fidélité : celle d’un homme qui marche pour écrire et écrit pour ne jamais cesser de marcher.